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Utilisateur:Cailleaux/Shigenobu Okuma (budōka)

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Shigenobu Okuma (大隈 重信, 8 décembre 1958- ) est un budōka japonais. Il enseigne au sein de la Nihon Kenbudō Chūdōryū Bumonkai.

Chronologie[modifier | modifier le code]

  • 1958 (8 décembre) : Naissance dans la ville de Fukuoka, préfecture de Fukuoka.
  • 1965 : Élève de Masami Kajiwara, fondateur de l'école Kotoken.
  • 1996 : Création de l'école d'arts martiaux Nihon Kenbudō Chūdōryū Bumonkai et lancement d'activités dans des établissements publics, principalement à Fukuoka.
  • 1998 : Création d'un dōjō, siège de l'école Nihon Kenbudō Chūdōryū Bumonkai.
  • 1999 : Élève de Seigo Okamoto, maître de l'école Daitoryū Aikijujutsu Roppokai, et commence ses activités au sein de cette école en tant que branche de Fukuoka.
  • 2010 : Reçoit son 5ème Dan de Seigo Okamoto.
  • 2011 : Intégration du style Daitoryū Aikijujutsu au style Nihon Kenbudō Chūdōryū.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfant espiègle, alors qu'il était en première année d'école primaire, Shigenobu fut pris à cueillir des kakis dans un jardin privé. Le propriétaire de ce jardin était Masami Kajiwara, fondateur de l'école Kotoken qui le prit sous son aile.

Bien que Masami ne lui ait enseigné que peu de techniques spécifiques aux arts du sabre, Shigenobu s'est montré particulièrement doué sur un certain nombre d'autres techniques telles que Kabuto-wari, mawata-giri ainsi que la technique qui consiste à se suspendre au bord du plafond avec seulement ses doigts et ses orteils, à la manière d'une araignée. Shigenobu était fasciné par ces techniques que lui enseignait son maître. Il a rapidement montré des aptitudes à anticiper les intentions de ses adversaires, ce qui lui sera précieux dans son parcours de budōka.

Devenu Lycéen, Shigenobu a des journées bien remplies, cumulant vie scolaire et arts martiaux. Il est également repéré comme candidat potentiel pour l'équipe olympique de plongeon.

Entré dans la vie active, Shigenobu a continué à pratiquer le style Kotoken, mais faute de temps il fut contraint de mettre de côté les entraînements. Puis, de 1988 à 1995, il s'est retiré seul dans les montagnes, à plusieurs reprises, pour méditer. C'est à cette époque qu'il découvrit Tarō Okamoto, son art et ses paroles conduisant Shigenobu à prendre la décision de consacrer sa vie aux arts martiaux.

Au début, il n'avait pas l'intention d'enseigner, mais une connaissance voulait qu'il lui apprenne des techniques d'autodéfense, il a alors commencé ses activités d'instruction, principalement dans des établissements publics, sous le nom Nihon Kenbudō Chūdōryū Bumonkai.

Plus tard, Shigenobu visionnera la vidéo "Okuden Daitoryū Aikijujutsu" publiée par Gakken. Il sera profondément ému en découvrant ce maître (Seigō Okamoto, de l'école Daitoryū Aikijujutsu Roppokai) pratiquer les véritables arts martiaux ancestraux. Il devient alors élève de Seigō et démarre, en parallèle, l'enseignement de ses préceptes en tant que branche de Fukuoka de l'école Roppokai.

Peu de temps après le début de cette activité, alors qu'il était encore ceinture blanche, il fut sollicité par hasard pour effectuer des démonstrations lors de l'avant-première de la projection à Fukuoka du film "AIKI", inspiré de Seigō Okamoto lui-même. Il a alors effectué une technique sur un grand nombre de spectateurs.

Shigenobu ne pouvant pas participer aux cours réguliers de Seigō, il compléta sa formation en regardant de nombreuses vidéos du maître, ne pouvant le rencontrer physiquement qu'une fois ou deux par an lors de séminaires à Tōkyō.

Puis Shigenobu organisa des séminaires à Fukuoka et y invitait Seigō chaque année, augmentant les opportunités de se voir. L'un et l'autre s'entendaient bien et Seigō partageait régulièrement ses techniques avec Shigenobu alors qu'ils étaient réunis autour d'un verre de saké.

Après avoir compris que la maîtrise du sabre est la base du Daitoryū Riai, il reçu son 5ème Dan en 2010. Après cela, il a quitté l'école Roppokai et intégra le style Daitoryū Aikijujutsu au style Nihon Kenbudō Chūdōryū, considérant la communauté de logique entre l'Aikijujutsu et les arts du sabre, et renoua avec les arts martiaux ancestraux et l'esprit japonais. Son but se tourne désormais vers leur préservation pour les générations futures.

En plus des arts martiaux, il a une connaissance approfondie de divers domaines tels que la médecine (acupuncture), l'histoire japonaise, et est assez habile pour faire lui-même la plupart des travaux dans son dōjō (plomberie, électricité, etc).

À propos de l'école d'arts martiaux Nihon Kenbudō Chūdōryū Bumonkai[modifier | modifier le code]

Dans la pratique basée sur le style du Kotokenryū, il existe de nombreuses techniques légères comme les techniques Aiki du Daitoryū. Parmi elles, il existe également une technique avancée appelée atemi-giri, dans laquelle la lame et la cible sont en contact étroit l'une avec l'autre. Le style Shigenobu consiste en un affrontement armé à un contre plusieurs et le combat doit être remporté en un seul coup.

En ce qui concerne les entraînements, il n'y a pas de distinction entre débutants, confirmés, femmes et enfants. Chacun est invité à s’entraîner au sein du groupe.

Shigenobu considère que la maîtrise des arts martiaux passe aussi par la connaissance de l'histoire et de la littérature ancienne. Ce n'est que par cette connaissance que l'on peut comprendre le sens véritable des techniques enseignées. Ces techniques sont transmises de génération en génération depuis une époque antérieure au Nihon Shoki et au Kojiki (mythes de l'origine du Japon)

En harmonie avec le monde naturel, Shigenobu s'est sublimé dans l'esprit du Bushido, assimilable aux enseignement du Shintoïsme qui est le fondement de la moralité du peuple japonais. Il considère que les racines des arts martiaux se trouvent dans les sanctuaires Shintoïstes, c'est la raison pour laquelle son dōjō possède un Kamidana.

Liens[modifier | modifier le code]

[[Catégorie:Naissance en 1958]] [[Catégorie:Fondateur ou pratiquant d'arts martiaux]]